L’Albigeoise 149 kms: un parcours exigeant pour un cycliste polyvalent!

149 kilomètres, un peu plus de 2000 mètres de dénivelé, le parcours de l’Albigeoise est tracé pour un cycliste polyvalent. Il faut être tout à la fois un rouleur, un puncheur et un grimpeur!

 

Pour comprendre cela, faisons un petit tour de circuit sur … un rythme sportif.

Le premier secteur…

 

Après avoir laissé derrière lui la cathédrale, le peloton roule très fort sur la ligne droite menant à Marssac-sur-tarn. La route est large, en léger faux-plat descendant. Il faut faire attention aux nombreux giratoires et aux rétrécissements avant de sortir de la ville. Sur cette portion, il faut trouver la bonne intensité sans se laisser entraîner par la sensation grisante d’un peloton lancé à vive allure. Attention toutefois à ne pas se mettre dans le “rouge”.

Le deuxième secteur..

Même si la première bosse n’est pas impressionnante, elle n’est que la première d’une succession de montées et de descentes courtes. 10 kilomètres à lancer et relancer. L’enjeu, ici, est de savoir s’adapter aux changements d’intensité. Difficile dans ces conditions à trouver le bon rythme.

Le troisième secteur…

C’est avec bonheur que l’on arrive dans la vallée de la Vère. Pas seulement parce que les paysages sont magnifiques mais aussi parce qu’il est possible, enfin, de stabiliser son effort. Ces kilomètres se font à vive allure sur une route plate et bien roulante.

Le quatrième secteur…

 

La première grosse difficulté du parcours arrive très vite. On a à peine le temps d’admirer le reflet de l’Aveyron qu’il faut lui tourner le dos pour escalader cette montée de 9 km à 5% de moyenne.  Il faut jouer du développement, passer du grand plateau au petit, passer du mode rouleur à celui de grimpeur.

Le retour vers les gorges de l’Aveyron se fait par une descente rapide et spectaculaire avant de rejoindre Saint Antonin Noble val. Sur cette portion, il faut à la fois rouler fort et relancer pour franchir les petites bosses. Les rouleurs vont pouvoir laisser parler leur puissance.

Le cinquième secteur…

Il faut de nouveau changer de rythme pour franchir la seconde difficulté du parcours. La route se cabre franchement, de nouveau, pour franchir la barre rocheuse qui surplombe Saint-Antonin-Noble-Val, 3 km à 7% de pente régulière.

A peine le temps de se relancer dans le faux-plat légèrement descendant, qu’il faut jouer du développement pour passer une nouvelle bosse de 2 km à 5%. Les 20 prochains kilomètres se font en prise. Deux maîtres mots : ne pas se laisser endormir par la longue descente et relancer dans les légers faux-plats qui mènent à Cordes sur ciel.

Le sixième secteur…

 

Ce village, suspendu dans le ciel, n’est pas l’Everest de la journée mais le point de départ d’une remontée sur le plateau au dessus de Cordes. Près du camping, la pente est raide durant le premier kilomètre avant de s’adoucir.

Le septième secteur …

Le retour vers Albi se fait sur des routes alternant montées et descentes. Il faut tenir le rythme et encaisser les changements de développement successifs.

 

La descente sur Albi ne constitue qu’un bref répit avant d’enclencher le bon rythme pour les 10 derniers kilomètres sur le plat.

En conclusion…

On le voit, le parcours est loin d’être de tout repos. Néanmoins, il s’offre à un cyclisme polyvalent, maîtrisant pleinement les changements d’intensité et sachant utiliser différents registres de son potentiel.

 

Bonne course et bonne route.

Laurent

Photos Albi 2017 Cycling

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